Interview d'iSeekplant

iSeekplant est un site de recherche de location de matériel qui héberge également un excellent blog sur l'industrie. Toujours soucieuse de se tenir au courant des dernières technologies, Sally McPherson d'iSeekplant s'est entretenue avec Paul Soden et Richard Lindsay (nos chefs de produit basés en Australie) sur ce qui fait de Loadscan une technologie si révolutionnaire pour le camionnage en Australie.

Sally : Quelle est la technologie derrière LoadScan ?Système mobile LoadScan

Richard : Les lasers et les logiciels sont la force motrice de cette technologie. Il y a deux lasers qui scannent la charge - vitesse de balayage et largeur du camion. Un algorithme convertit les données de balayage en données de volume de chargement et fournit des images de balayage en 2D et 3D. L'interface de notre logiciel est très simple et conviviale. Les volumes de chargement sont mesurés et les données sont mises à la disposition du client en temps réel. Des rapports de chargement détaillés et personnalisés peuvent ensuite être créés par le biais de notre logiciel de rapport, ce qui évite de passer des heures à trier les fiches de chargement des camions.

Sally : En quoi un pont-bascule habituel diffère-t-il, expliqué pour les profanes ?

Richard : En général, un camion se rend sur la plate-forme du pont-bascule et s'arrête pour enregistrer le poids total du camion et de la remorque en tonnes. Avec LoadScan, le camion passe sous le scanner à 5 km/h et celui-ci prend une mesure volumétrique en mètres cubes pour chaque camion et remorque.

Sally : Quels sont les avantages d'un système de scanner, comme Loadscan, par rapport à un pont-bascule ?

Richard : Eh bien, les ponts-bascules sont chers, ils coûtent assez cher à l'achat, puis à l'installation (y compris les travaux de terrassement associés). Ils comportent des pièces sensibles, comme les capteurs de charge, qui nécessitent une maintenance permanente et doivent être étalonnés régulièrement pour garantir leur précision. Ils ne peuvent pas être installés rapidement, et ils ne sont pas portables comme les systèmes LoadScan. LoadScan par comparaison - est une solution rentable, moins chère à l'achat, ne nécessite pas une grande surface de site et peut aussi être loué pour de courtes périodes. Moins d'installation, pas de coûts permanents, pas de besoin de calibration ou d'entretien.

Sally : Ces unités LoadScan semblent relativement portables ?

Paul : Très portable - l'un des systèmes se trouve sur une remorque, vous pouvez le transporter de site en site. Si vous êtes un entrepreneur civil réalisant plusieurs projets en ville, ou un conseil local par exemple, vous pouvez l'installer sur un site une semaine, le déplacer sur un autre site la semaine suivante.

Sally : Comment le coût global de LoadScan se compare-t-il à celui d'un pont-bascule ?

Richard : LoadScan est environ deux fois moins cher qu'un pont-bascule pour l'entrepreneur, sans frais de maintenance, d'étalonnage ou de certification, avec des coûts d'installation ou de transport limités sur le site et une mise en place quasi immédiate.

Sally : Et la précision du scanner ?

Richard : Les systèmes LoadScan sont certifiés par le NMI (National Measurement Institute), la précision est donc meilleure que 1%.

Paul : C'est la grande nouveauté depuis que nous avons lancé le produit en Australie - c'est qu'il est "certifié commercial" ici en Australie. Vous avez donc la garantie d'un résultat.

Sally : Donc c'est moins cher, plus rapide, plus facile à utiliser, portable et d'une précision certifiée. Pourquoi continuerait-on à utiliser un pont-bascule ?

Paul : Probablement parce que c'est tout ce qu'ils ont toujours utilisé. Nous parlons d'un changement culturel au sein de l'industrie - où tout le monde devait utiliser des poids parce que c'était la seule unité certifiée disponible. Maintenant, nous parlons de la mise en œuvre de la numérisation du volume qui parle d'un volume certifié en mètres cubes - il s'agit donc d'un changement de culture parmi les entrepreneurs de transport, les entrepreneurs de génie civil et les carrières pour changer la façon dont ils évaluent et mesurent les charges.

Sally : Comment Loadscan facilite-t-il la tarification ?

Sally : Ce que j'entends, c'est que vous devez opérer un petit changement au sein des entrepreneurs dans leur façon de fixer le prix des travaux - s'ils ont l'habitude de fixer le prix des travaux sur la base du poids, ils doivent maintenant passer à un prix au volume ou au mètre cube et à une meilleure façon de faire les choses ? C'est donc là votre défi - les amener à voir l'opportunité et à surmonter ce léger obstacle administratif.

Paul : Ce que beaucoup d'entrepreneurs font aujourd'hui, lorsqu'ils fixent le prix du travail, c'est qu'ils fixent le prix en fonction du poids et y ajoutent un important " facteur d'erreur " - un prix de contingence et une marge d'erreur en fonction du poids. Par exemple, s'ils savent qu'ils ont besoin de 20 000 mètres cubes de granulats pour leur projet, mais que la carrière va les fournir en tonnes, ils doivent doubler la quantité dont ils ont besoin en tonnes pour obtenir les bons mètres cubes. Il s'agit donc d'un facteur d'approximation. Maintenant, nous leur disons - si vous utilisez LoadScan - vous pouvez commander 20.000 mètres cubes et vous savez que vous allez obtenir précisément 20.000 mètres cubes.

Sally : Comment allez-vous modifier la "façon de faire les choses" pour les entreprises de transport routier et les entrepreneurs ?

Paul : Nous nous sommes assis avec un entrepreneur hier, et il a partagé avec moi qu'il utilise un facteur de truquage assez grand quand il estime, que l'utilisation de LoadScan éradiquerait et il a reconnu que cela rendrait son offre plus précise et la tarification plus nette. Il sait que s'il prend le chemin de LoadScan, il devra dire à ses entrepreneurs de camionnage que leurs prix doivent passer aux mètres cubes - ce qui signifie que leurs prix changeront en termes de mesure et deviendront plus précis - donc il ne sera pas facturé pour des charges supplémentaires, ou des charges sous capacité comme il le ferait normalement. Son entreprise de camionnage devrait ajuster ses tarifs pour fournir des mètres cubes précis. Les entreprises de camionnage pourraient ne pas aimer cela au début, car ils ne seront payés que pour les mètres cubes réels livrés et non pour les mètres cubes truqués. Cependant, si elles savent que le système LoadScan va être utilisé, elles adapteront leurs tarifs en conséquence. Personne ne veut que les camionneurs soient perdants. Ils doivent être rentables. C'est une question de communication et d'équité.

Richard : La plupart des camions et des chiens travaillent sur une règle de 24 mètres cubes à Brisbane. La capacité des camions est de 26 mètres cubes, la plupart autorisent une perte de 2 mètres cubes - ils transportent donc tout sur la base de 24 mètres cubes. En réalité, la quantité livrée aux entrepreneurs est probablement de l'ordre de 19 à 20 mètres cubes par chargement. L'entrepreneur civil est donc en retard de 15 à 20 %. Il ajoute donc un "facteur de correction", sachant qu'il sera en retard, à chaque travail et c'est ainsi que les coûts sont actuellement calculés. Vous pouvez voir le potentiel d'économies étant donné que LoadScan peut complètement supprimer cette marge d'erreur - nous parlons d'économies potentielles de 20%. C'est énorme sur la durée de vie d'un grand projet. LoadScan élimine la marge d'erreur de l'équation et garantit que vous obtenez exactement ce pour quoi vous payez si vous commandez en volume.

Sally : Alors, est-ce que quelqu'un dans la chaîne d'approvisionnement est perdant ici ?

Paul : Non, pas du tout. Chacun est rémunéré équitablement pour son approvisionnement, mais c'est transparent. Les entreprises de camionnage ajustent leurs tarifs pour obtenir le même résultat. Les entrepreneurs ne veulent pas que les entreprises de camionnage soient déficitaires, mais ils ne veulent pas non plus avoir à payer plus pour la fourniture de produits afin de s'assurer qu'ils reçoivent la bonne quantité. Le prix par chargement ne doit pas changer - l'entrepreneur civil obtient simplement une garantie du volume. À condition qu'il y ait une consultation, personne ne sera perdant.

Sally : Étant donné qu'il y a un peu d'éducation ici, comment comptez-vous vous associer à l'industrie pour vous assurer que tout le monde reçoit le message et comprend les avantages de la transition vers ce système ?

Paul : Eh bien, nous travaillons avec tout le monde en ce moment. Nous avons récemment rejoint le CCF en Australie et notre premier défi est de faire comprendre à tout le monde qu'un scanner volumétrique existe, puis nous devons leur faire comprendre que le peu de temps et d'adhésion nécessaires pour changer les pratiques commerciales lors de l'estimation des travaux - mais le résultat sera bien meilleur pour tout le monde.

Richard : Nous faisons également des démonstrations et des essais sur les chantiers. Nous sommes heureux de nous rendre sur n'importe quel chantier (dans le SEQ) et de montrer comment il est utilisé et employé sur un site. Nous sommes convaincus que les avantages de notre produit parleront d'eux-mêmes. Nous sommes prêts à l'installer gratuitement pendant 2 jours sur un site approprié et à en faire la démonstration.

Sally : Comment voyez-vous la situation évoluer au cours des deux prochaines années ? Combien de temps pensez-vous qu'il faudra pour que l'industrie passe d'une mesure en poids à une mesure en mètres cubes ?

Paul : Nous pensons que d'ici 5 ans, tout le monde aura un de ces scanners sur un site. C'est déjà le cas sur les chantiers de toute la Nouvelle-Zélande, où la technologie a été développée, et le secteur s'éloigne peu à peu de cette dépendance à l'égard des poids et mesures. En attendant, je pense que les entrepreneurs utiliseront les deux.

Sally : En termes d'adoption de la technologie, qui, selon vous, sera le premier à l'adopter ?

Paul : Eh bien, le propriétaire de carrière intelligent, par exemple : le premier à faire passer sa carrière à cette méthode et à dire au marché : " Je vous garantis la précision des mètres cubes ", aura une longueur d'avance sur tous les autres, je pense.

Richard : Mais les avantages pour les entrepreneurs sont indéniables, et compte tenu de la compétitivité des contrats en Australie à l'heure actuelle, la nécessité de la précision au moment de l'appel d'offres, et pendant la livraison des grands projets de transport, entraînera des changements. Il le faut.

Sally : Vous avez raison de dire que les contrats sont compétitifs en ce moment. Parfois, nous avons remarqué que les entrepreneurs ont tendance à éviter de mettre en œuvre de nouvelles technologies sur ce marché, étant donné que les choses sont très serrées. Il y a une énorme tendance à la compression des coûts dans les entreprises contractantes. Les entrepreneurs ne semblent pas avoir intérêt à mettre en œuvre de nouvelles technologies qui impliquent un investissement initial élevé, même si cela leur permet d'économiser beaucoup d'argent à long terme.

Paul : C'est la chose cependant, il n'y a pas vraiment de coûts initiaux. Vous pouvez engager LoadScan et louer l'unité et nous viendrons et ferons un essai gratuit avant que vous le fassiez. Donc pas d'investissement initial, juste un peu de temps pour s'engager avec les entreprises de transport ou de camionnage pour s'assurer de leur adhésion, une modification de la façon dont ils fixent le prix de leurs travaux et de leurs déplacements. Tout coût associé à LoadScan est compensé de façon si significative par la précision qu'il n'y a vraiment aucune barrière à la mise en œuvre par les entrepreneurs.

Richard : Si vous nous engagez pour un essai, nous vous montrerons les économies, nous démontrerons la différence pour vous et votre entreprise de camionnage. Des chiffres concrets, des statistiques réelles dans un contexte réel et les économies réalisées grâce à la précision seront difficiles à contredire pour quiconque, d'un côté ou de l'autre de la barrière. Vous ne pouvez pas gérer ce que vous ne pouvez pas mesurer.

"iSeekplant aime trouver et soutenir les nouvelles technologies dans le domaine civil et minier. LoadScan est un excellent produit, moins cher, meilleur, plus rapide et plus précis que les ponts-bascules. Il marque un grand pas en avant dans la mesure des charges pour l'industrie contractuelle australienne. Sally McPherson

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LoadScan est idéal pour une utilisation dans les industries de la construction, de l'exploitation minière, du paillage et de la biomasse, des carrières et sablières et du pétrole et du gaz. Si vous avez aimé ce que vous avez lu dans cette interview, contactez-nous dès aujourd'hui au +64 7 847 5777 (ou en Australie au +61 7-3217-0311 ou aux Etats-Unis au +1 951-234-5933).

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